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Jusqu'à présent ,je n'ai jamais osé en parler à qui que soit dans mon entourage. Aux yeux de mes amis,de mes proches,je suis un homme courageux,ayant une volonté d'acier,d'ailleurs ,c'est ce que je voulais leur montrer.Dans mon esprit,un homme se doit être ainsi,non seulement il doit assurer
sa propre survie,mais aussi il a la responsabilité de donner à sa famille une vie tranquille et heureuse. J'étais persuadé si j'agissais dans cette direction,je trouverais sûrement ma paix intérieure.
Mais quelquefois la réalité est tout autre,depuis quelques années,je souffre d'un sérieux problème de dépression et de stress,et je n'arrive plus à trouver le sommeil.Au début,je croyais c'était lié à mon apprentissage trop intense de la langue française,je l'avais même complètement abondonné pendant un moment,malheureusement ,mon problème perdure.
En 2008,j'ai commencé à prendre des somnifères,et en suis devenu dépendant . Grace à eux ,j'ai passé deux années "normales" jusqu'à ce que j'ai constaté que ma mémoire et mon intelligence se dégradaient .quand je lisais,je n'arrivais plus à saisir le sens d'un
texte,alors que je connaissais tous les mots,de même ,quand je parlais,j'avais du mal à s'exprimer clairement. Je savais bien que tout cela est du à l'effet cumulé de somnifères.
En 2010,j'ai commencé à prendre connaissance de l'ampleur de ma perte,plus de confiance en soi, plus de dynamisme dans mes action,plus de conviction personnelle,et je suis devenu,sans trop exagérer,un mort- vivant.
Ma situation m'a obligé d'aller consulter un psychiatre,guère d'amélioration. J'ai essayé aussi de lire des livres de Freud(le fondateur de la psychanalyse )pour en trouver la cause,mais cela exige une concentration parfaite de l'esprit qui me fait malheureusement défaut.
Je me suis donc trouvé dans une impasse,pire,dans un cercle vicieux. Pour calmer mes nouvelles craintes, j'étais obligé d'augmenter la dose de somnifère afin de retrouver le sommeil,ce qui aggrave encore la dégradation de ma santé mentale.
Je suis au bout de force en ce début de 2011. Je n'ai d'autre choix que d'accepter ce que la destinée m'avait réservé.
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