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无证件非法移民 从5月一日起 不可以被判进监狱

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发表于 2011-5-2 17:41:13 | 看全部 |阅读模式

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Plus de prison pour les sans-papiers

prison_mineur.1304322294.jpgIl n’est plus possible, depuis jeudi 28 avril, d’emprisonner un étranger au seul motif qu’il est en situation irrégulière. Il peut toujours être placé dans un centre de rétention en attendant son expulsion, mais plus en prison, même s’il n’a pas obéi à un ordre de quitter le territoire. La décision de la Cour de justice de l’union européenne, à Luxembourg, a cueilli à froid le gouvernement français qui emprisonne les sans-papiers depuis 1938. Mais elle est d’application immédiate, et les étrangers qui purgent une peine pour séjour irrégulier sont donc aujourd’hui détenus arbitrairement.

Le coup de tonnerre est venu d’Italie. Hassen El Dridi, un Algérien entré illégalement dans la péninsule, a reçu en mai 2010 l’ordre de quitter le territoire dans les cinq jours. Il n’a bougé, et lorsqu’il a été interpellé le 29 septembre 2010, il a été condamné à un an de prison. La Cour d’appel de Trente s’est alors demandé si la seule violation d’un ordre de quitter le territoire pouvait justifier une peine de prison, la Cour de justice de l’Union européenne a clairement répondu non.

« L’Europe déjà ne nous aide pas, mais aujourd’hui elle nous complique la vie, a déclaré Roberto Maroni, le ministre italien de l’intérieur. Mais pourquoi l’Europe ne s’en prend-elle qu’à l’Italie ? » maroni.1304323738.JPGLe ministre n’a pas bien saisi la portée de la décision : la Cour de Luxembourg veille à l’application du droit de l’Union européenne, et s’impose évidemment à tous ses membres, dont la France.
Le directive retour

Dans son arrêt du 28 avril (le communiqué de presse est moins aride), la Cour s’appuie sur « la directive retour », adoptée par l’Union européenne, et entrée en vigueur le 13 janvier 2009. Cette directive avait fait frémir les associations parce qu’elle durcissait sérieusement les conditions d’éloignement des étrangers, en portant notamment la durée maximale de rétention à dix-huit mois. Mais la Cour, pour la seconde fois, s’applique à faire exécuter à la lettre la Directive avec une jurisprudence plus conforme à la défense des libertés fondamentales.

Lorsqu’il est décidé de renvoyer un sans-papier, il a 7 à 30 jours pour partir de lui-même. S’il ne s’y conforme pas, les Etats peuvent utiliser « en dernier ressort » des mesures coercitives « proportionnées », c’est à dire un placement en rétention, « aussi bref que possible ». Ce n’est qu’en cas de refus d’embarquer qu’il est possible d’envisager des mesures pénales. Ainsi, conclut la Cour, la directive « s’oppose à une réglementation d’un Etat membre (…) qui prévoit l’infliction d’une peine d’emprisonnement à un ressortissant d’un pays tiers en séjour irrégulier pour le seul motif que celui demeure, en violation d’un ordre de quitter le territoire (…) sur ledit territoire sans motif justifié ».
Etre sans-papiers est déjà un délit

Or, en France, être sans papiers est déjà un délit (art. L621-1 du Code des étrangers) et risque un an de prison et 3750 euros d’amende. Il est alors placé en garde à vue, le parquet décide ensuite soit de le renvoyer devant le tribunal, soit dans la très grande majorité des cas, de le remettre à la préfecture et de classer le dossier : on passe d’une procédure pénale à une procédure administrative. Le préfet, s’il ne régularise pas l’étranger, délivre un APRF, un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière. L’étranger a sept jours pour partir, il peut aussi être directement placé dans un centre de rétention avant son expulsion.

Un étranger qui n’a pas respecté cet ordre de quitter le territoire - ce qui est souvent le cas - commet un nouveau délit, « une soustraction d’APRF » et encoure trois ans de prison (art. L624-1 ). La jurisprudence de plusieurs tribunaux de région parisienne est dans ce cas de « trois mois, trois ans », trois mois de prison ferme et trois ans d’interdiction du territoire français (ITF). Une « soustraction d’ITF » est à son tour punie de trois ans de prison.

La décision de la Cour de justice rend désormais impossible ces condamnations et peu importe que la France, pas plus que l’Italie, n’ait encore transposé la directive dans son droit interne : « selon une jurisprudence constante, (…) les particuliers sont fondés à invoquer contre cet Etat les dispositions de cette directive ». Elle donne même le mode d’emploi : « il appartiendra à la juridiction de renvoi » - en France, la cour d’appel - « de laisser inappliquée toute disposition (…) contraire au résultat de la directive ».
La fin du délit de solidarité ?

Les conséquences sont importantes. Les prisons risquent de se vider et les centres de rétention se remplir. Mais si être sans-papiers n’est plus un délit, est-il encore possible de placer l’étranger sans titre en garde à vue ? Et l’aide au séjour, le « délit de solidarité », puni de cinq ans de prison et de 30 000 euros d’amende, restera-t-il une infraction ? Même la loi Besson, qui sera examinée le 5 mai par la commission mixte paritaire du parlement, devra probablement être revue ; elle prévoit en son article 73 une peine de trois ans de prison contre les personnes qui ne respecteraient pas leur obligation de quitter le territoire. « La décision de la Cour remet globalement en cause le système d’infraction au séjour, explique Serge Slama, maître de conférence en droit public à l’université Evry-Val d’Essonne. Le délit remonte aux décrets Dalladier de 1938. Cela ne veut pas dire que toute pénalisation est interdite, mais seulement en bout de chaîne, lorsqu’on a appliqué toutes les mesures prévues par la directive. »

Pour les ministères de l’intérieur et de la justice, la décision de la Cour impose « une analyse approfondie ». Il est déjà fort difficile de savoir combien d’étrangers sont condamnés pour infraction au séjour (Le rapport au parlement de mars 2011 du Secrétariat général du Comité interministériel de contrôle de l’immigration donne quelques précieuses indications). 80 000 APRF ou ordres de quitter le territoire ont été prononcés en 2009, ils n’ont été exécutés à hauteur de 20%. Chaque sans-papier pouvant avoir reçu plusieurs sommations de quitter le territoire, les associations estiment autour de 40 000 le nombre de personnes qui encouraient une peine de prison, aujourd’hui illégales.

Cette décision « marque un coup d’arrêt majeur aux politiques de pénalisation des étrangers en situation administrative irrégulière, estiment dans un communiqué plusieurs associations, dont le Syndicat de la magistrature, le Gisti ou la Cimade. Dès aujourd’hui, les juges français doivent refuser de condamner à l’emprisonnement tout étranger qui ne s’est pas conformé à une décision administrative ou judiciaire d’éloignement. »

Lire aussi l’analyse de Marie-Laure Basilien-Gainche, dans Combats pour les droits de l’homme

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 楼主| 发表于 2011-5-2 17:44:51 | 看全部
总的来说,欧盟规定,无证件者可以被临时拘留在警察局或临时扣留所,但是不可以被判处3个月或者一年徒刑。虽然法国法律可以判刑,但是欧盟法律大于法国法律。

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发表于 2011-5-2 21:45:55 | 看全部
prison_mineur.1304322294.jpgIl不再可能,因为4月28日,关押的外国人只是因为它是非法的。它总是被放置在一个拘留中心等候驱逐出境,但更多的监狱,但他没有服从命令,溜之大吉。作者在卢森堡的欧洲联盟法院的决定,法国政府挑选的冷囚禁人没有自1938年以来的论文。但它立即适用,以及外国人对谁是非法居民服务正在被任意拘留判刑。

雷声来自意大利。 Hassen厄尔尼诺Dridi,一个阿尔及利亚非法2010年5月收到的半岛,移民下令五天之内离开该国。它感动了,当他被逮捕2010年9月29日,他被判处一年徒刑。对上诉法院的遄达有人问如果只违反命令离开该国可以在监狱服刑的理由,在欧洲联盟法院的法官已明确表示没有。

“欧洲已经没有帮助我们,但现在它使我们的生活,”罗伯托马罗尼说,意大利内政部长。但是,为什么欧洲它没有考虑到意大利? “Maroni.1304323738.JPGLe部长还没有掌握的决定的范围:卢森堡法院强制执行欧盟法律,显然是对所有成员,包括法国在内的必要的。
在返回指令

在其4月28日裁决(释放较少干旱),法院要依靠“返回指令”由欧洲联盟,它生效2009年1月13日通过的。这个指令很激动,因为它严重硬化关于外国人驱逐条件,特别是通过提高最长拘留期限18个月,协会。但法院,第二次,适用于执行一个更一致的判例,捍卫基本自由的指令书。

当他决定返回一个非文件,他有7到30天,从他自己。如果不符合,各国可以用“最后手段”执法行动“相称”,即劳教,“尽可能简短。”只有在被拒绝登机事件是有可能的考虑刑事措施。因此,法院得出结论,该指令排除一个会员国(...)立法,判处了一个向第三国提供国家非法居留的唯一理由剩下的一部分。在离开的命令在该国领土(...)无正当理由违反“
作为已经是一种犯罪无证

然而,在法国,已经被无证犯罪异议(外国人L621 - 1)和风险监狱和3750欧元的罚款一年。它是那么在保管放置,检察官随后决定是否向法院转交无论是在绝大多数情况下,提供他们到县,并关闭该文件:我们通过刑事诉讼程序行政诉讼。知府,如果不纠正国外,问题一APRF,一个县被驱逐出境。该外国人有七天去,也可以直接放置在一个拘留中心等待被驱逐出境。

一个谁没有遵从该命令外国人离开该国 - 这是经常发生的情况 - 犯了新罪,“一回避APRF”,并招致三年徒刑(第L624 - 1)。作者在这情况下巴黎地区各级法院的判例是“三个月,三年,入狱三个月及三位来自法国领土(ITF)的年禁令。一个创新及科技基金“减法是由三年徒刑的惩罚转向。

法院的决定,现在不可能让这些信念,无论是法国,意大利也还没有转成国内法的指令:“法律(...)个人有权向国家索赔本指令的规定。“它甚至使用户指南:“这是法院” - 在法国,上诉法院 - “预留(...)任何条款违反了该指令的结果。”
作者:团结犯罪的终结?

其后果是巨大的。监狱可能是空的和拘留中心来填补。但是,如果被无证是不是犯罪,是它仍然可能将不被羁押的标题出国?和辅助生活中,“种族团结”,由5年监禁和3万欧元的罚款处罚,他将仍然是一个罪呢?即使是贝松法,将于5月5日讨论了议会联合委员会或许应该重新审查,并在第73条规定对那些谁不履行其义务,离开香港三年徒刑。他说:“法院的裁决令人质疑整个系统的罪行留下来,塞尔斯拉马说,在法律上大学的高级讲师埃夫里-缬氨酸德埃松。该犯罪追溯到法令Dalladier 1938年。这并不意味着任何刑罚被禁止,但只有在链的末端,当所有措施的指令下的应用。 “

对于内政部和司法部,法院的裁决规定“进行彻底的分析。”因为现在已经很难知道有多少外国人居留违反定罪(在三月份的入境管制部际委员会总秘书处2011年向议会报告提供了一些有价值的信息)。 80 000 APRF或命令给在2009年取得的领土,他们被处死的20%。每一个无证可能已经收到几个警告离境,协会认为大约40,000人在监狱服刑谁承担,现在非法编号。

此举“标志着一个重大挫折,在非正常情况下的外国人犯罪的政策,在一份声明中说,一些协会,包括裁判联盟,或Gisti Cimade。今天,法国法官拒绝谴责任何外国人谁不遵守行政或司法分居监禁。 “

另见玛丽-和Laure - Basilian Gainche分析争取人权

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发表于 2011-5-3 07:21:59 | 看全部
进监狱到没有关系,最惨的是被遣返回国哦
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发表于 2011-5-3 10:43:47 | 看全部
回国了还要出来
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