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意大利:为自己的生命担心,数百名移民离开罗萨尔诺
安苏菲理雅各(法新社)
罗萨尔诺 - “如果我们不开始,我们死了,”弗朗西斯说,加纳是25年来,像其他数百名非洲人在卡拉布里亚,意大利南部收获柑橘,决定逃离,即使没有支付之后,最近几天暴力罗萨尔诺。
“我们来工作,现在我们拍,说:”他告诉前不久离开一个废弃的工厂,他的临时住所,以那不勒斯法新社没有200欧元,她的雇主必须。
这一切都始于2009,显然是在对移民的气步枪,谁枪击受轻伤。数百名外国人,其中大部分是非洲人非法雇用,然后送往罗萨尔诺的街道和在途中发生的一切,至少有滥用的年轻女子和她的孩子。
警方重新控制了局势,但上周五,居民团体罗萨尔诺已决定采取报复行动,取得了一个真正的狩猎国外。
回顾从67日受伤,31移民,包括伤势严重,19名和17人2。
“当务之急是恢复平静,”劳拉博尔德里尼法新社说,在难民事务高级专员发言人在意大利,谴责在该国偏远地区的新攻击。 “我被告知,男子手持棍棒,放火焚烧一所住宅。幸运的是,移民生活在那里谁也逃脱,”她说。
政府已组织了一个他们不会被逮捕,甚至非法承诺穿梭克罗托内转让的,那不勒斯和若干城市布林迪西移民收容所。其他人离开自己。
约700名移民从数千2月罗萨尔诺的收获,已经走了,据在内政部移民官员。
“我们担心有没有在这里对我们说:”阿里,30多岁,准备在一些企业开始穿梭在一个小手提箱。她的雇主是500欧元。
他的工资:20到25欧元,每天为12至14小时工作。
“这是正常的,他们还有不到'意大利工人试图辩护帕斯夸莱焦维纳佐,60岁,拥有经验来支付他的工人。
“无论如何,我们买了桔子每磅6美分,”他说。
老厂区居住在弗朗西斯,阿里和其他移民一千,所有的人,反映了生活条件恶劣。
床垫被扔进之间的鞋和脏衣服堆发言。有些补丁是连接电源的临时设施。
“我们谴责几年这些工人的极端不稳定,说:”亚历山德拉特拉蒙塔纳,为无国界医生医疗协调员在意大利。
在300的出厂价米,数百名居民罗萨尔诺已建立了一个大坝,以防止“黑人”通过。
总之,工厂几乎是空的。只有少数移民说,他们希望至少逗留到他们的薪酬。
Italie: craignant pour leur vie, des centaines d'immigrés quittent Rosarno
De Anne-Sophie LEGGE (AFP)
ROSARNO — "Si nous ne partons pas, nous mourrons", dit Francis, un Ghanéen de 25 ans, qui comme des centaines d'autres Africains venus récolter des agrumes en Calabre, dans le sud de l'Italie, a décidé de fuir, même sans avoir été payé, après les violences des derniers jours à Rosarno.
"Nous sommes venus pour travailler et, maintenant, on nous tire dessus", explique-t-il à l'AFP, peu avant de partir de son logement de fortune dans une usine désaffectée vers Naples, sans les 200 euros que son employeur lui doit.
Tout a commencé jeudi, apparemment par des tirs à la carabine à air comprimé sur des immigrés, qui ont été légèrement blessés. Des centaines d'étrangers, en majorité des Africains employés illégalement, sont alors descendus dans les rues de Rosarno et ont tout cassé sur leur passage, malmenant au moins une jeune femme et ses enfants.
La police a repris le contrôle de la situation, mais, vendredi, des groupes d'habitants de Rosarno ont décidé de se venger et ont procédé à une véritable chasse à l'étranger.
Bilan depuis jeudi: 67 blessés, soit 31 immigrés, dont 2 en état grave, 19 policiers et 17 habitants.
"La priorité est maintenant de rétablir le calme", explique à l'AFP Laura Boldrini, porte-parole du Haut Commissariat aux réfugiés en Italie, en déplorant de nouvelles agressions dans des lieux isolés en campagne. "J'ai été informée que des hommes armés de bâtons ont mis le feu à une habitation. Heureusement, les immigrés qui y vivaient ont pu s'enfuir", raconte-t-elle.
Le gouvernement a organisé des navettes pour transférer les immigrés vers des centres d'accueil dans plusieurs villes comme Crotone, Naples et Brindisi, avec la promesse qu'ils ne seront pas arrêtés, même les clandestins. D'autres sont partis par leurs propres moyens.
Environ 700 immigrés sur les milliers venus pour deux mois de récolte à Rosarno, seraient déjà partis, selon un responsable de l'immigration au ministère de l'Intérieur.
"Nous avons peur, il n'y a plus rien pour nous ici", dit Ali, la trentaine, prêt à s'embarquer sur une navette avec quelques affaires dans une petite valise. Son employeur lui doit 500 euros.
Son salaire: 20 à 25 euros par jour pour 12 à 14 heures de travail.
"C'est normal, ils ont moins d'expérience que les travailleurs italiens", tente de se justifier Pasquale Giovinazzo, 60 ans, propriétaire venu payer ses ouvriers.
"De toute façon, on nous achète les oranges 6 centimes le kilo", dit-il.
L'ancienne usine où logeaient Francis, Ali et un millier d'autres immigrés, tous des hommes, témoigne de conditions de vie misérables.
Des matelas ont été jetés sur le sol, entre des piles de chaussures et de vêtements sales. Quelques plaques électriques ont été raccordées à des installations précaires.
"Nous dénonçons l'extrême précarité de ces travailleurs depuis plusieurs années", explique Alessandra Tramontane, coordinatrice médicale de Médecins sans frontières en Italie.
A 300 mètres de l'ex-usine, une centaine d'habitants de Rosarno ont érigé un barrage pour empêcher "les Noirs" de passer.
De toute façon, l'usine est presque vide. Seuls quelques immigrés disent vouloir rester, au moins jusqu'à ce qu'on les paye. |