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法国报章上的华人黑社会

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游客  发表于 2010-6-21 16:10:53 |阅读模式

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Principale
multinationale du crime, la mafia chinoise tient une bonne partie des
communautés installées en France. Leur nouveau terrain d’expansion: les
filières d’immigration


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                                        Chaque année, au terme de périples extraordinairement variés,
souples et rodés, au moins cent mille Chinois arrivent clandestinement
en Europe. Pour ménager les associations de notables chinois installés
en France, les autorités françaises mettent ces flux sur le compte de «réseaux
familiaux». A les entendre, jamais les triades, ces sociétés
secrètes de sinistre réputation qui gèrent les activités occultes de
tous les Chinatown du monde, n’y ont trempé. Des filières «artisanales»
de passeurs, dirigées par des «têtes de serpent», oui. Des
mafias menées par des parrains, qu’en chinois on appelle des «têtes de
dragon»: non.
A la 2e division de police judiciaire, où un «groupe Asie» traite
une dizaine d’affaires par mois, on écarte aussi le spectre des triades.
On préfère parler de gangs de voyous chinois qui ont investi l’Est
parisien, et cherchent à arracher une part au juteux trafic
d’immigrants. A peine débarqués dans une gare ou un aéroport, les
clandestins tombent dans les griffes de bandes rivales. De terrifiants
malfrats qui jouent les killers sortis d’un film de John Woo
séquestrent, cognent, violent et terrorisent leurs otages, puis
appellent la famille pour lui faire écouter au téléphone les hurlements
de douleur. La rançon peut atteindre 100000francs.
Victimes et bourreaux, ils sont tous originaires de Wenzhou, ville
portuaire à 600kilomètres au sud de Shanghai, d’où provient la majorité
des Chinois de France. Installés à Belleville, leur nombre croît au
rythme de 6000arrivées par an, malgré la cherté du «ticket».
Aujourd’hui, il en coûte 160000francs pour venir en France, et le double
pour atteindre l’Amérique. Si les familles s’endettent jusqu’au cou
pour faire venir leur parentèle, c’est parce que les innombrables
ateliers clandestins de confection ont besoin de petites mains robustes
et dociles, capables de travailler soixante-dix heures par semaine pour
moins que le smic, et de vivre dans des conditions d’hygiène effarantes.
Tout le monde à Belleville le sait, le trafic de «fourmis» est une
formidable source d’argent, et pas seulement pour les passeurs. Les
patrons d’atelier, les donneurs d’ordres et, parmi eux, les plus grandes
marques de prêt-à-porter, tout le monde s’enrichit dans cette industrie
occulte qui sous-paie le travail et fraude avec la TVA et l’Urssaf. Les
profits, colossaux, sont renvoyés en Chine via de très spéciales
officines «de change», où ils servent en partie à financer… de nouvelles
filières de passage. Démantelée l’été dernier à Paris, l’agence
Moncomptoir a ainsi blanchi, pour le compte d’honorables patrons
chinois, l’énorme somme de 1,7milliard de francs lourds en dix-huit
mois.
A la 2eDPJ, pourtant, on ne voit «rien ici qui ressemble à une
organisation mafieuse». Pas plus qu’on ne voit la main des cartels
dans les gangs de passeurs. «Je n’ai jamais trouvé un gramme de came
dans les ateliers. J’en conclus que la mafia, celle qui se livre au
trafic des stupéfiants, en est absente», déclare le commissaire
Herlem. Même son de cloche à la 12e section des Renseignements
généraux chargée de la lutte contre l’immigration clandestine. «Il
n’y a pas de lien prouvé entre les filières de passeurs et les réseaux
d’ateliers, avance-t-on avec précaution. Pas non plus de ce
banditisme classique calé sur la prostitution ou le jeu.» Bref, s’il
s’agit bien de criminalité, on serait loin des triades, même si on
reconnaît à ces réseaux une infinie capacité d’adaptation. La dernière
mode, c’est le tour-opérateur bidon qui obtient un visa collectif auprès
d’un pays «facile» – la Grèce a beaucoup donné –, et qui débarque ses
«touristes» directement dans l’espace Schengen.
Il faut se rendre à Lognes, dans l’austère bunker qui abrite
l’Ocriest (Office central pour la Répression de l’Immigration
irrégulière et de l’Emploi d’Etrangers sans Titre), pour entendre enfin
le mot de «mafia». «A chaque fois qu’on a gratté, on a trouvé une
structure mafieuse», affirme un inspecteur. Les 70agents de
l’Ocriest, qui coopèrent avec les autres pays européens, sont confrontés
aux filières transnationales. Impossible de ne pas être frappé par la
sophistication des réseaux d’immigration et de travail clandestin:
passeports volés, falsifiés avec un art suprême qui trompe même un œil
exercé, logistique complexe des structures de transit… Ces mafias
spécialisées ont pour nom «Soleil rouge» ou «Grand Cercle». Les cerveaux
sont en Chine ou à Hong Kong. Ils s’appuient sur des lieutenants,
souvent des femmes, actives dans les plaques tournantes, Bangkok,
Moscou, Bratislava ou Amsterdam. Pour certaines filières, l’Ocriest
soupçonne une entente avec des triades, dont la fameuse 14K, qui avait
fait de Paris, dans les années80, la capitale du trafic d’héroïne entre
Hong Kong et l’Europe.
MeJean Alain Michel fut alors l’avocat de la «Chinese connection»,
il est aujourd’hui celui des grandes familles des deux Chinatown de
Paris. «Les triades existaient dans le 13e, affirme-t-il, mais,
depuis la chute des filières d’héroïne et les très lourdes
condamnations, elles sont entrées en sommeil.»
Faux, rétorque Roger Faligot, auteur de «la Mafia chinoise en
Europe» (1): «Depuis mars 2000, la police française a réalisé pas moins
de quinze affaires d’héroïne. Et elles impliquent plus que jamais les
familles du 13e, comme l’a prouvé un nouveau procès de la 14K en 1999.»
Mais, surtout, personne ne l’ignore dans les Chinatown parisiens, ces
mêmes notables sont les relais des mafias de passeurs. «Quelque 80% des
restaurants, y compris les plus luxueux, hébergent des groupes de
clandestins en transit», affirme une source chinoise. Le Soleil rouge,
très actif à Paris, diversifie désormais son industrie: sur leurs
bateaux saisis par les divisions antimafias italiennes, on trouve des
clandestins, des voitures de contrebande et de la drogue. Pendant ce
temps, étrangement, les groupes de spécialistes «chinois» les plus
pointus à la direction centrale des RG ont été dispersés. Un responsable
avoue avec regret: «A propos des mafias chinoises, nous avons jeté
l’éponge.»URSULA GAUTHIER
(1) Calmann-Lévy, 2001, 129F.
                        Ursula Gauthier
               
               
               
               
               


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发表于 2010-6-21 16:25:48 | 看全部
老外××,不知道情况 就知道 乱写。。
估计是政府要他们这样写。。。。。。。。。。 不解释
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发表于 2010-6-21 16:32:50 | 看全部
????华人黑社会???  法国警察黑社会差不多,

是他们养着抢劫的、纵容抢劫。
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发表于 2010-6-21 16:43:21 | 看全部
2001年的,过时了。
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发表于 2010-6-21 16:54:47 | 看全部
1) Calmann-Lévy, 2001,
你脑有问题
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发表于 2010-6-21 16:59:35 | 看全部
呵呵!!!!! T_T是啊,2001不是2010T_T差好多.
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发表于 2010-6-21 17:55:40 | 看全部
说的是偷渡
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