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Des milliers de Chinois manifestent à Paris contre l’insécurité
Des milliers de manifestants à Belleville le 20 juin 2010
AFP / BERTRAND LANGLOIS
Par RFI
Des milliers de manifestants chinois ou d'origine chinoise ont défilé ce dimanche 20 juin 2010 dans le quartier de Belleville, à Paris. Un quartier qui a beaucoup changé ces dix dernières années en raison de cet afflux d’immigrés asiatiques. Ces derniers disent être la cible de violences à répétition et demandent aux autorités une «sécurité pour tous». C’est la plus grande manifestation de cette communauté jamais organisée en France.
«Stop à la violence, on veut vivre en sécurité». Des paroles de colère scandées en chinois, le message est tout de même passé grâce aux tee-shirts, casquettes et banderoles où l’on pouvait lire «marre des agressions» et «respect entre tous». Pour la première fois, des Chinois, plutôt connus pour leur réserve, sont sortis de leurs gonds.
«Il y a trop de gens qui sont agressés par des Arabes. Ils arrachent les sacs dans la rue, ils cassent les vitres, on ne se sent pas en sécurité», lance une jeune manifestante sous le bruit assourdissant des gongs et des tambours.
Pour Philippe Costa, président du cercle Amitié France-Chine, les élus ont montré leur incapacité face à l’insécurité dans ce quartier multiculturel. «Beaucoup de gens ne viennent plus à Belleville parce qu’ils ont peur d’être agressés. Ils habitent Belleville, ils y travaillent, donc il y a de l’argent qui circule, ce sont des proies faciles, déplore-t-il. Nous, ce que l’on demande, c’est des caméras de surveillance. On ne veut plus de voyous sur Belleville».
Pour Taki Zhang, le porte-parole du Collectif des associations franco-chinoises, la communauté asiatique ne peut plus garder le silence. «Ce n’est pas dans l’habitude des Asiatiques de manifester, mais ça fait vingt ans que ça dure. Tout le monde se renvoie la balle.C’est un quartier qui a une frontière avec quatre arrondissements ».
Le collectif demande que le ministre de l’Intérieur, la préfecture, les maires et les associations se retrouvent autour d'une table pour discuter de ces questions. |
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