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本帖最后由 网站编辑 于 2012-12-6 15:14 编辑
编辑翻译补充:
相比于其他国家的在法移民,中国移民在社会等级上普遍较高。他们的秘诀是什么?努力工作,团结以及效率极高的资金链。
在法华人从小型公司做起,不仅公司规模扩张迅速,更是将Aubervillers变成了欧洲最大的纺织品进出口中心。
截至今日,在法的华人已经达到60多万。虽然还有成千上万的人没有拿到身份,在餐饮、制衣、建筑等行业做基础的工作。但是经过多年的努力,更多的人跨入了新的层次。现今在法注册的华人公司有超过35000家,经营项目跨越餐馆、杂货店、酒吧、烟草等多个行业。有些人甚至已经涉足地产行业,建立自己的品牌及连锁店,实现多元化发展。
社会学家据理查德在他的作品《法国的中国》( « La Chine à Paris »)中指出 ,一个有两个孩子的无身份家庭,10年内可以攒下24万欧元。“他们努力工作,花费很少。积累的资金加上亲友间的借款,帮助他们最终置办下自己的公司产业。”
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Immigration : pourquoi les Chinois réussissent mieux que les autres
Source : Capital
© REA
Contrairement à la plupart des autres immigrés, les compatriotes de Mao installés en France parviennent à grimper les barreaux de l’échelle sociale. Leur secret ? Beaucoup de travail, une communauté soudée et un système de financement hyperefficace.
Comme la plupart de ses compatriotes, Hsueh Sheng Wang est du genre discret. Il a installé ses bureaux au premier étage d’un petit bâtiment décati sans indication aucune, en plein cœur du Chinatown d’Auvervilliers, devenu premier centre d’import-export textile d’Europe. Impossible de deviner que ce Wenzhounais de 46 ans, arrivé dans notre pays à l’âge de 13 ans, est un homme d’affaires en pleine ascension. Après avoir travaillé dans le restaurant de ses parents, puis monté une petite société en 1993, il est aujourd’hui à la tête d’Eurasia, un groupe coté en Bourse de 22 millions d’euros de chiffre d’affaires, qui loue à des grossistes 300 000 mètres carrés d’entrepôts. Jamais à court d’idées, Wang s’apprête à créer un immense centre d’import-export de meubles dans le port du Havre, et il va construire 115 appartements à Aubervilliers, plus un centre commercial et un hôtel-résidence à Saint-Denis. «Ce n’est qu’un début, nous travaillons sur des projets immobiliers beaucoup plus importants», prévient-il, mystérieux.
Etonnants Chinois ! Faire de leur pays la première puissance économique de la planète ne leur suffit pas, il faut aussi qu’ils viennent casser la baraque chez nous. Certes, les quelque 600 000 compatriotes de Mao (ou Français d’origine chinoise) aujourd’hui présents dans l’Hexagone n’ont pas tous vécu l’ascension fulgurante de M. Wang. Plusieurs dizaines de milliers d’entre eux travaillent encore sans papiers comme petites mains dans la restauration, la confection, la maroquinerie ou le bâtiment, pour des salaires de misère. Mais, après des années de labeur, beaucoup ont fini par s’en sortir en reprenant un commerce – restaurants, épiceries, fleuristes ou bars-tabacs, ils en détiendraient désormais près de 35 000. Certains commencent même à se diversifier dans l’immobilier, à créer des chaînes de magasins (la plus connue d’entre elles, l’enseigne Miss Coquine, compte près de 80 boutiques en France), ou encore à lancer leurs propres marques (Miss Lucy, par exemple).
Interview de Richard Beraha, auteur de « La Chine à Paris »
D’après Richard Beraha, auteur de «La Chine à Paris», une famille sans papiers avec deux enfants (dont un né en France) peut, au bout de dix ans, économiser jusqu’à… 240.000 euros. Selon le sociologue, qui a côtoyé des centaines de migrants entre 2000 et 2010, ils travaillent dur et consomment peu. Grâce au capital accumulé et aux prêts consentis par les proches, ils peuvent ainsi in fine acheter un commerce. Par contre, les dons récoltés, qui dépassent rarement les montants offerts en retour, n’enrichissent pas les familles.
http://www.capital.fr/enquetes/economie/immigration-pourquoi-les-chinois-reussissent-mieux-que-les-autres-793871 |