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本帖最后由 Anubis75 于 2014-12-30 09:38 编辑
国内上gmail上不了了。。。。。
Pékin place Gmail dans les indésirables
Censure. Gênée par la messagerie de Google, la Chine a décidé d’en bloquer totalement l’accès.
La «grande muraille» de la censure, érigée de longue date par le Parti communiste pour tenter de museler les 600 millions d’internautes chinois, est montée d’un cran supplémentaire. Gmail, le service de courrier électronique de Google, est désormais proscrit en Chine, ont déploré lundi de nombreux spécialistes.
Depuis des années, Gmail n’était certes disponible que par intermittence ; il était de surcroît affligé d’une singulière léthargie en raison d’obstacles électroniques intentionnellement placés par les autorités. Une ruse ostensiblement destinée à inciter les internautes à se tourner vers des boîtes mails chinoises - dont le contenu est aisément accessible par la police. Mais cette stratégie a eu l’effet inverse, encourageant de nombreux Chinois à choisir malgré tout Gmail pour sa garantie d’anonymat. Nombre d’internautes se sont également équipés d’un «réseau virtuel privé» (VPN). Gratuits ou payants, ces systèmes permettent de contourner la censure et, entre autres, aujourd’hui encore, d’accéder malgré tout à Gmail sans entrave.
Confiance. Les autorités n’ont pas ouvertement revendiqué leur mise au pilori de Gmail. Lundi, un porte-parole officiel a feint de ne «pas être au courant» de cette interdiction qui affecte pourtant des millions d’hommes d’affaires étrangers et de Chinois qui, pour des raisons pratiques comme pour des raisons de confidentialité, faisaient jusqu’alors confiance à Google. La compagnie américaine avertit en effet par SMS ou par mail les détenteurs de comptes des tentatives de pénétration qu’elle détecte. Les opposants, les militants, les journalistes étrangers en poste en Chine, qui utilisent fréquemment Gmail, sont parfois victimes de mystérieux hackers qui tentent d’épier leurs boîtes électroniques.
L’aspect potentiellement subversif d’Internet, et sa capacité à mobiliser des foules énormes en peu de temps, est depuis longtemps perçu comme une menace par le pouvoir. Une police dédiée, composée de dizaines, voire de centaines de milliers de fonctionnaires, surveille les textes postés sur les blogs. Les contrevenants sont parfois appelés par téléphone quelques minutes à peine après avoir mis en ligne un post désapprouvé, et invités à le retirer. Effarés par ces appels, les internautes obtempèrent souvent et hésitent à récidiver.
Les blogs de personnalités influentes, qui comptent parfois des millions d’abonnés, ont été neutralisés cette année par une campagne de répression au cours de laquelle plusieurs de leurs auteurs ont été interpellés. L’un d’eux, Charles Xue, a été contraint de se confesser sur les ondes de la chaîne nationale.
«Déviants». A l’ordre du jour depuis l’introduction d’Internet en Chine, la répression des internautes «déviants» s’est accentuée depuis février, époque à laquelle le président Xi Jinping s’est autopromu à la tête du «petit groupe dirigeant sur l’information et la sécurité d’Internet». Cet organisme supralégal du Parti est chargé de définir une nouvelle stratégie de «gestion d’Internet». Eminente initiative : Pékin a annoncé que les internautes «répandant des rumeurs» qui sont «vues plus de 5 000 fois» ou qui sont «repostées plus de 500 fois» sont passibles de trois ans de prison.
Dans un discours prononcé en novembre à l’occasion d’une «Conférence mondiale de l’Internet» qui s’est tenue en Chine, Xi Jinping avait forgé le singulier concept de «souveraineté d’internet»… l’idée étant de transformer le Web chinois en intranet géant. Le bannissement de Gmail est un sérieux début.
Philippe Grangereau
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