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L’allergie au pollen (ou pollinose) désigne les manifestations allergiques provoquées par le contact des muqueuses nasales, bronchiques ou oculaires avec les pollens d’arbres, de graminées ou d’herbacés.
Le pouvoir allergisant des pollens est différent selon la dimension des grains, le taux de protéines allergisantes, et leurs capacités de transport. L’atmosphère contient de très grandes quantités de pollen de mars à juillet et l’homme, lorsqu’il respire, absorbe les minuscules grains de pollen, en suspension dans l’air.
Les allergies au pollen touchent 25 à 30 % de la population française et au cours des 30 dernières années, ce taux a doublé et ne cesse d’augmenter.
Les causes (allergie au pollen)L’allergie au pollen est causée par un contact des muqueuses avec certains pollens au pouvoir allergisant.
Le climat, la présence simultanée de plusieurs allergisants, la pollution atmosphérique et la prédisposition familiale sont autant de facteurs de risque.
L’allergie au pollen se traduit par des symptômes souvent saisonniers : rhinite, asthme, conjonctivite, toux, prurit, dermite...
Au cours de l’allergie, il existe : - des éternuements à répétition, - une irritation des yeux, - un écoulement du nez, - une fatigue.
Ces signes sont quelquefois gênants car répétitifs, intenses et persistants.
Quelquefois, l'allergie au pollen peut provoquer une baisse de l’attention ou de la concentration, des maux de tête...
Au quotidien, il est recommandé d’adopter quelques réflexes pour se protéger des pollens :
- éviter de fumer, particulièrement en présence d’enfants ou de fréquenter des lieux enfumés. Le tabagisme passif est un facteur de risque d’allergie.
- Aérer la maison tôt le matin car la quantité de pollen est plus faible dans l’air,
- porter un chapeau et des lunettes de soleil afin de protéger ses yeux,
- éviter de tondre la pelouse soi-même et porter un masque ou une protection en jardinant,
- pour éviter que le pollen ne s’infiltre dans la voiture, rouler les fenêtres fermées,
- se rincer les cheveux le soir afin d’éviter les agressions nocturnes dues au pollen sur l’oreiller.
Pour connaître la répartition des pollens dans une ville en particulier et prendre les traitements au bon moment, consulter les bulletins du Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) ( www.pollens.fr).
Le diagnostic d’allergie au pollen est confirmé lors de la consultation chez un allergologue. Il réalise des tests cutanés et/ou des prélèvements sanguins.
Les antihistaminiques réduisent les symptômes de rhinite ou de conjonctivite et calment le système immunitaire en s’opposant aux effets de l’allergie. D’autres traitements, locaux ou généraux, peuvent être également efficaces. Parmi eux, les corticoïdes, les vasoconstricteurs ou les stabilisateurs de mastocytes. La désensibilisation modifie l’évolution de la maladie en rééquilibrant le système immunitaire à l’aide de doses progressivement croissantes d’allergène, par voie sous-cutanée (injection) ou sublinguale (solution placée sous la langue). La désensibilisation obtient de bons résultats (un taux positif de 70 %) chez les personnes allergiques.
Ce traitement est souvent long et n’est ordonné qu’à la suite d’un bilan précis. Il concerne les malades réagissant à deux allergènes de familles différentes, au maximum. Il est recommandé chez les personnes touchées par une conjonctivite, rhinite ou un asthme modéré.Médicaments (allergie au pollen)
- Dès les premiers symptômes, il est possible de prendre :- Apis Mellifica 15 CH, 5 granules 2 fois par jour et Poumon Histamine 15 CH, également 5 granules matin et soir.
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